La saga de Grimr


La Saga de Grimr

Scénario :   Jérémie Moreau
Dessin : Jérémie Moreau
Genre : Aventure
Année : 2017
Edition :     
Nombre de tomes : one shot
Statut : Unitaire
Public : Tout public


La Saga de Grimr

L'histoire
1783. L’Islande, accablée par la misère, doit encore subir le joug du Danemark. Et le sort de Grimr, devenu orphelin, est plus cruel encore dans ce pays où l’homme se définit d’abord par son lignage. Doté d’une force impressionnante, il se sait capable de rivaliser avec les plus fameux héros de saga même s’il n’est le fils de personne. Il ne lui manque que l’opportunité de prouver sa valeur…

La Saga de Grimr extrait 01

Mon avis
A part un nom peut-être difficile à prononcer et à retenir, « La saga de Grimr », est une très très bonne surprise de la BD qui permet à son auteur, Jérémie Moreau, de traiter une nouvelle fois de la bêtise humaine, mais pas uniquement via son pinceau comme pour « Le singe de Hartlepool », mais également en tant que scénariste.

Dès la première séquence de cette œuvre, le ton est donné. La nature est aussi impitoyable que les hommes, et ne survivront que les plus forts. Le jeune Grimr l’a bien compris. C’est donc, coiffé de sa tignasse rousse, qu’il décide lutter contre les éléments, contre tout le monde, avec sa force surhumaine qu’il compte bien utiliser pour laisser sa trace dans l’histoire de son île : l’Islande. Mais le chemin va être long, car malheur aux gamins qui ne sont pas nés dans la bonne famille ou qui n’ont simplement plus de parents. Les hommes étant stupides (au sens premier du terme), ceux-ci préfèrent se réfugier dans leurs paraboles et autres légendes, plutôt que d’écouter et de tenter de connaitre l’autre, surtout si celui-ci a la force de briser une nuque aussi facilement qu’une brindille. Ainsi, Grimr, tour à tour vulgaire gueux, héros, puis criminel, se verra confronté avant tout à l’obscurantisme de ses congénères, et de lui-même ; la foule devenant comme toujours la négation de la réflexion. La bêtise est humaine. Mais l’amour peut, parfois, créer quelques étincelles de grâce.

Graphiquement, Jérémie Moreau parvient à rendre hommage à la puissance de l’Islande avec des aquarelles de toute beauté, dont les magnifiques couleurs permettent de caractériser cette île, personnage omniprésent ; tantôt vert avec sa nature pure et inexplorée, puis évidemment rouge, lorsque ses entrailles décident de s’ouvrir pour cracher sa lave et sa colère. Les doubles-pages magnifiques sont à contempler tel des tableaux qu’il est presque frustrant de ne pas pouvoir accrocher.

« La saga de Grimr » est un brillant roman graphique, chargé de force et d’émotion. La puissance de l’île Islandaise est retranscrite avec finesse et intelligence, comme si la nature n’était pas que spectatrice du ballet des hommes et voulait avoir son mot à dire, même si celui-ci se veut plutôt cynique et impitoyable. A noter que cette BD a obtenu le fauve d’or d’Angoulême en 2018.

3 commentaires:

  1. merci pour l'info.J'étai passé à coté. Lu le singe et c'est vraiment bon donc celui ci devrait me plaire aussi. @+ pour la suite.

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  2. Lu la sage de grimr grace à ton blog. très belle découverte merci. je savai pas trop a quoi jallais avoir a faire mais c'est vraiment chouette et cela donne envie de visiter l'islande ;-) encore bravo pour ton travail Eddy

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  3. je conseille je conseille aussi a tout le monde de lire. très poétique très beau très prenant de la vraie bnne bd comme on en lit pas assez je truouve. emprunter à la biblio puis acheté pour l'offrir. a lire du mm auteur MAX WINSON

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